projet de classe

Ce projet s’inscrit dans la perspective d’une classe qui voudrait :

- favoriser le plaisir de venir à l’école et développer l’envie d’apprendre et de découvrir ;

- développer des relations entre les enfants positives et agréables basées sur l’écoute, le respect et la coopération ;

- privilégier la communication, l’expression et la création sous différentes formes ainsi que l’autonomie, la responsabilisation, la coopération et le tâtonnement (par l’expérience et la manipulation) des enfants dans des situations les plus réelles possibles avec comme règle fondamentale le droit à l’erreur pour les enfants et le respect de leur rythme, indispensable pour progresser ;

- accepter les différences, les utiliser comme outils pour les apprentissages et proposer des parcours diversifiés et individualisés par rapport aux apprentissages (c’est à dire une classe où les enfants ne passent pas leur temps à être évalués les uns par rapport aux autres et uniquement de façon normative);

- être ouverte sur la vie (vécu de l’enfant, échanges avec les autres, ouverture vers l’extérieur de l’école…).

Et qui vis-à-vis du langage souhaiterait :

- installer un sentiment de sécurité et un confort langagier qui favorise l’expression et qui est indispensable pour que les enfants intègrent par la suite les outils, les capacités de réflexion et la culture nécessaires à l’apprentissage de la langue ;

- donner à l’enfant l’envie, le besoin et l’ambition d’apprendre, d’acquérir des outils et d’entrer dans le langage (de comprendre, interpréter, parler, communiquer, lire et écrire) ;

- aider les enfants à comprendre et expérimenter ce qu’est l’acte de lire et d’écrire (ce qui est différent de savoir lire et écrire qui sera l’objectif du CP et du CE1).

C’est aussi une classe qui n’oublie pas les parents qui :

- sont autant que possible informer et associer à la vie de la classe ;

- ont un rôle fondamental dans l’éducation de leur enfant dont ils sont responsables : ils peuvent ainsi par exemple lire ou raconter des histoires à leurs enfants, les amener régulièrement à la bibliothèque, sortir avec eux voir une exposition, aller en forêt… et surtout parler avec eux de ce qui y est vu, les laisser parler de leur journée, de leurs copains… et leur parler à eux aussi de sa propre journée ou encore d’un autre sujet qui pourrait les intéresser…

présentation des temps et outils spécifiques utilisés en classe

Les cahiers OUTILS :

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Ils offrent aux parents et aux visiteurs (stagiaires…) un support pour se tenir informer sur ce qui se passe dans la classe.

Ils permettent aux enfants :

1) d’avoir un support qui retrace le vécu et les expériences de la classe dans un ordre chronologique ;

2) de découvrir la véritable place de l’écrit et mettre les enfants en situation de lecteur :

Ces outils placent les enfants dans un véritable bain d’écrits, indispensable à l’apprentissage de la lecture, en :

- leur apportant des situations vraies au niveau de l’approche de divers types d’écrits ;

- les sensibilisant aux différentes fonctions de l’écrit (narratif, informatif…) ;

- les habituant et les confrontant avec les différentes formes que peut prendre l’écrit (mise en page, type d’écriture, vitesse d’écriture…) – lorsque l’enfant dicte un texte au maître, ce dernier dit pourquoi il écrit, ce qu’il écrit et montre la liaison entre son geste graphique et le message qu’il énonce.

3) Collectionner les différents types d’écrits que l’enfant rencontre dans sa vie quotidienne :

Il s’agit de mettre les enfants en situation de lecteur en le conduisant à collectionner différents types d’écrits qu’ils s’approprieront en comprenant qu’ils ont une fonction et un sens différents.

Repérer et nommer les différents écrits s’inscrit pleinement dans une démarche d’apprentissage de la lecture. En effet, susciter leur curiosité par l’observation d’une grande variété d’écrits conduit les enfants vers une démarche de lecteur.

4) Provoquer de nouvelles situations de langage :

Ces outils sont un formidable support de langage qui permettent aux enfants :

- de raconter ce qu’ils ont fait, ce qu’ils aiment et ce qui a pu les marquer ;

- de développer l’envie de communiquer aux autres : présenter, expliquer, se faire comprendre…

- d’enrichir ainsi son vocabulaire et ses expressions.

5) développer un outil de communication :

Ces outils diversifient et enrichissent les situations de communication :

- entre les enfants et l’enseignant : pour certains enfants, la présentation de leur cahier au maître le matin en arrivant relève d’une grande importance ; c’est l’enseignant qui en classe va écrire sous la dictée de l’enfant, il sera alors médiateur entre l’écrit et l’enfant ;

- entre les enfants : la présentation de son cahier à ses camarades permet aux enfants de présenter, expliquer, commenter de mieux en mieux – cette communication va de plus s’enrichir avec l’intérêt et la curiosité que les enfants vont trouver dans le cahier des autres : des similitudes et des différences vont en effet faire le jour ;

- entre les enfants et leur famille : généralement les enfants et leur famille prennent beaucoup de plaisir à se retrouver autour de ces outils, véritable moment d’échange ;

- entre la famille et l’école : ces outils aident donc les familles à mieux comprendre le fonctionnement, ils permettent aussi de tenir les parents informer de la vie dans la classe et l’école : sorties, fêtes, animations dans l’école, visite médicale…

ü le CAHIER DE DECOUVERTE (présentation qui est faite aux parents) :

A quoi sert ce cahier ?

- donner aux enfants des repères sur les découvertes et les apprentissages menés en classe afin de les aider à mieux consolider leurs connaissances ;

- permettre de mettre en relation des apprentissages (s’aider de certaines connaissances pour arriver à en découvrir de nouvelles) ;

- permettre aux parents de suivre le travail et les progrès faits par leur enfant à l’école.

ici une aide à l'auto-évaluation suite à une activité d'essai d'encodage

Que contient ce cahier ?

- il reprend sous la forme de petites synthèses quelques uns des apprentissages faits en classe ;

- il présente aussi là où en est votre enfant dans les apprentissages : vous y trouverez des exemples d’activités faites par votre enfant et qu’il aura réussi : ce sont les fiches « j’ai réussi… » - chaque enfant aura donc un cahier qui lui est propre et qui le suivra à son rythme.

Comment fonctionne ce cahier ?

En classe :

Les synthèses seront faites avec les enfants. Ce cahier sera à disposition dans la classe pour que les enfants puissent y faire référence facilement s’ils en ont besoin.

Une partie de ce qu’il y a dans ce cahier se fera en fonction des enfants : de leur parcours, de leurs envies et de leurs besoins. Chaque enfant aura rapidement un cahier différent des autres et qui lui sera propre.

A la maison :

Ce cahier sera remis dans les familles régulièrement, il faudra bien le ramener à chaque fois le lundi ou au retour des vacances.

Ce document se veut être un outil de liaison entre l’école, votre enfant et vous. Vous pouvez donc l’utiliser pour parler avec votre enfant de ce qu’il a appris, découvert et fait à l’école. Attention : le but n’est pas du tout de l’utiliser comme un cahier de leçons que l’enfant devrait apprendre et réciter !

exemple de fiche se trouvant dans le cahier de littérature

ü Le CAHIER DE LITTERATURE :

Rôle spécifique :

Cet outil a pour but d’une part de créer des liens dans le parcours des enfants d’une année scolaire à l’autre.

Il a aussi comme objectif d’aider les enfants à avoir davantage de repères à travers les traces laissées dans ce cahier après la lecture des albums lus en classe. Ces traces permettront d’une part de renforcer les liens enfants-familles par une présentation facilitée des découvertes et du travail faits en classe. D’autre part, elles faciliteront l’entrée des enfants dans une démarche en réseau face à la littérature de jeunesse (des albums lus en début d’année pourront ainsi plus facilement entrer en résonance avec des albums lus en fin d’année, ou de la même manière des livres rencontrés en MS pourront être mis en relation avec d’autres découverts en GS).

Contenu :

Ce cahier reprend pour chaque album lu et étudié : sa couverture d’où est détaché le titre et le nom de l’auteur, une présentation des personnages, des lieux et des objets spécifiques et selon le niveau des enfants et la nature du travail effectué.

Fonctionnement :

Pour chaque lecture, les enfants sont invités à faire une synthèse de l’album en fonction de leur niveau. En petite section, les enfants seront invités à repérer les personnages principaux, quelques objets et lieux importants, reconnaître la couverture… Alors qu’en grande section, l’enseignant proposera aux enfants de parler des relations entre les personnages, de l’intrigue, d’illustrer un passage important pour le mettre dans le cahier, d’écrire le nom des personnages…

Ce cahier sera poursuivi chaque année dans la classe suivante. Un retour sur certains albums pourra être effectués dès lors qu’une nouvelle approche aura été faite. Par exemple, la page sur le petit chaperon rouge faite en PS ou MS pourra être complétée en GS avec les références à d’autres versions de ce même conte (détournement, autres version…).

Ce cahier sera disponible en classe pour chacun des enfants, il pourra ainsi être un outil pour l’aide :

- à la lecture, ex. : pour découvrir le titre d’un nouvel album « le ballon rouge » " « je reconnais [rouge], comme dans le petit chaperon rouge » (l’enfant peut aller vérifier dans son cahier)

- à l’écriture, ex. : « je veux écrire ‘Pierre cherche son manteau’, je vais voir dans mon cahier comment s’écrit [cherche] avec l’album ‘Verdurette cherche un abri’ ».

ü Le classeur de vie, le journal de la classe :

exemple du journal (ici la page1 d'un numéro de fin d'année fait avec des GS)

Rôle spécifique :

Ils offrent aux parents et aux visiteurs (stagiaires…) un support pour se tenir informer sur ce qui se passe dans la classe.

Ils permettent aux enfants d’avoir un support qui retrace le vécu de la classe dans un ordre chronologique.

Contenu :

- Le classeur de vie contient l’ensemble des écrits découverts et rédigés en classe (chants, lettres, comptes-rendus avec photos des différents activités faites en classe, histoires inventées…) ;

- on y trouve aussi le journal de la classe qui lui contient une sélection de textes et de documents autour de la vie dans la classe sélectionnés par les enfants.

Fonctionnement :

- Le classeur de vie correspond à un classeur accessible par les enfants et par les familles en classe ;

- les articles du journal (page A3) sont sélectionnés parmi les productions faites en classe et mis en page par les enfants, il est publié et distribué auprès des autres classes (dans l’école et au CP) et des familles le vendredi toutes les 2 semaines.

Travail autour du journal :

1) lancement de la dynamique et familiarisation des enfants avec le journal – la mise en page et le choix des articles est fait par le maître

· lecture en classe et en famille, découverte d’autres journaux…

· familiarisation avec la notion de destinataire : écriture d’articles collectivement ou en petit groupe destinés aux parents (les informant sur ce qui est fait en classe)

2) participation progressive des enfants à la construction du journal

· travail sur le choix et la lecture des titres (anciens journaux élaborés)

· mise en place de projets d’écriture et découverte de différents écrits : compte-rendu, reportage/enquête, interview, critique, brèves

3) prolongement du projet

· avec des projets de plus en plus personnalisés (participation croissante des enfants au niveau d’une écriture individuelle…)

· organisation d’un comité de rédaction : choix et organisation des articles dans le journal…

exemple du journal (ici le premier numéro)

LES RESPONSABILITES :

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Rôle spécifique :

Ils responsabilisent les élèves et permettent à chacun de trouver une place active au sein de la classe (rangement et distribution de documents ou de matériel, gestion des temps de parole…).

Fonctionnement :

Les enfants choisissent eux-mêmes le métier qu’ils veulent assumer pour une période (de vacances à vacances : cela le laisse le temps aux enfants de s'habituer à leur métier et d'en connaître "toutes les ficelles"), un bilan est fait chaque semaine selon les besoins durant le conseil.

Tableau de répartition des métiers (les étiquettes oranges avec les prénoms peuvent être déplacées)

ü (5) les règles de vie :

Elles font l’objet d’un travail spécifique en début d’année (avec l’intervention de marionnettes) et sont clairement affichées dans la classe. Il s’agit d’un outil auxquels les enfants peuvent faire référence, par exemple lors d’un conseil pour résoudre un conflit.

Chaque règle est présentée de trois manière :

- il interdit de…

- nous devons…

- nous avons le droit de…

Mise en place des règles (texte écrit par les enfants pour le journal) : « Coquinette et Tout Sage, nos deux marionnettes, sont venues un matin dans la classe. Coquinette a alors fait beaucoup de bêtises. Nous lui avons alors expliqué les règles de la classe. Par exemple, nous lui avons dit d’aller ranger les jeux quand elle a fini pour ne pas marcher après dessus. Nous lui avons aussi dit qu’il ne fallait pas mettre les feutres par terre et qu’il fallait les boucher parce que sinon ils vont sécher. Pendant ce temps là, le maître écrivait les règles sur une feuille pour ne pas oublier. Maintenant les règles sont affichées dans la classe au dessus du tableau. »

Les règles mises en place cette année :

LES REGLES DANS LA CLASSE :

Nous faisons attention à nos camarades : nous devons les respecter.

Nous avons le droit de faire des erreurs : nous sommes là pour apprendre !

PENDANT LES REUNIONS :

Les enfants ont le droit de parler à la classe et d’être écoutés.

Pour cela :

- si un enfant veut parler, il doit lever la main et attendre son tour ;

- quand quelqu’un parle, il faut l’écouter et ne pas lever la main.

LE MATERIEL DE LA CLASSE :

Les enfants ont le droit de dessiner, de faire des collages et des découpages avec du bon matériel.

Pour cela :

- il faut ranger le matériel à sa place, remettre les bouchons aux feutres… ;

- pour faire des collages, il faut mettre une nappe pour protéger la table, et à la fin, il faut bien remettre les bouchons à chaque pots.

LES JEUX :

Les enfants ont le droit de jouer avec tous les jeux le matin à l’accueil. En début d’après-midi, ils peuvent jouer avec les puzzles et les jeux de société qui ne font pas de bruit.

Pour cela :

- on doit prendre un jeu à la fois pour partager ;

- il faut prendre soin des jeux pour ne pas les abîmer ;

- quand on a fini de jouer, on doit ranger les jeux.

LES SANITAIRES :

Nous pouvons aller aux toilettes et boire de l’eau chacun son tour quand on en a besoin. Mais il faut essayer de ne pas y aller lorsqu’on est tous ensemble ou lorsqu’on fait un travail à plusieurs pour ne pas déranger les autres.

Il faut faire attention à ne pas mettre de l’eau par terre (ça risque de glisser et d’être dangereux).

Lorsqu’on passe aux toilettes, il faut tirer la chasse d’eau et se laver les mains.

Les temps de parole :

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L’expression libre est présente dans ma classe avant tout pour réveiller le désir de parler, partager. Il s’agit de mettre en place des lieux qui vont appeler à agir, exister et apparaître comme sujet (création d’un autre soi-même).

Cependant, durant ces moments l’enfant va se créer de nouveaux besoins pour affiner sa pensée et développer ses moyens de communication. Le rôle de l’enseignant est alors très important à ce moment afin d’aider les enfants à trouver des réponses appropriées à leurs nouvelles demandes.

Voici donc la manière dont j’articule les temps d’expression libre et certains apprentissages langagiers dans ma classe :

1) il s’agit d’abord pour moi d’ouvrir un espace de liberté à l’expression individuelle et personnelle en laissant du temps et un lieu aux enfants pour s’exprimer et se réaliser ;

2) les enfants vont pouvoir expérimenter leur pensée et leur parole (orale ou écrite) dans ce nouvel espace à leur rythme, en toute tranquillité et sans jugement ;

3) l’envie d’exprimer certaines idées, certains sentiments… et surtout la volonté de communiquer en se faisant bien comprendre vont créer de nouveaux besoins. En effet pour exprimer leur pensée, les enfants vont avoir besoin de développer et d’affiner leurs connaissances déjà en place (vocabulaire, connaissances notionnelles…) et d’accéder aux « outils » de la langue (syntaxe, grammaire…) afin de faire correspondre au mieux leur propos (écrits ou parlés) avec leur pensée ;

4) le travail plus formel sur la langue va alors pouvoir prendre sens pour l’enfant et permettre d’enrichir les nouveaux textes libres et les échanges durant les temps de parole puisqu’il va répondre à ses nouveaux besoins.

Nous ne sommes pas alors dans une logique où c’est l’enseignant qui place les apprentissages langagiers comme une contrainte totalement externe à l’enfant (« il faut bien écrire, c’est important… ») mais dans une démarche où c’est l’enfant qui va demander à accéder aux règles et aux richesses de la langue pour aller plus loin et affiner sa pensée et donc enrichir ses textes et/ou communiquer plus facilement avec les autres.

Tout notre travail est d’aider les enfants à faire le lien entre les besoins qui leur sont apparus dans des activités motivantes (textes libres, quoi de neuf ?) et les connaissances formelles, les outils de la langue que l’enseignant peut apporter par des démarches variées. Ce « transfert » n’étant pas naturel ou automatique, il est important d’essayer de développer un travail individualisé et progressif.

Chaque temps de parole a un contenu et une organisation qui lui est propre. Ce sont alors autant de portes d’entrée vers le langage et l’expression auxquelles les enfants peuvent s’essayer à leur propre rythme et selon leurs besoins.

Règles communes aux différents temps de parole dans la classe :

1) Nous respectons les autres personnes : nous parlons avec respect et politesse.

2) Nous parlons en notre nom en disant « je.. » pour donner notre avis.

3) Nous parlons directement à la personne à qui nous nous adressons si elle est présente.

4) Nous parlons assez fort et nous articulons pour nous faire comprendre.

5) Nous levons la main pour nous exprimer.

6) Nous écoutons jusqu’au bout les paroles des autres : nous ne pas levons la main si quelqu’un est en train de parler.

7) Nous prenons le temps d’écouter attentivement les autres et de réfléchir avant de répondre.

ü le conseil :

Rôle spécifique :

Il ouvre un temps de parole, d’analyse, d’écoute et de décision collective :

- il permet de voir ce qui se passe dans la classe, d’analyser et de régler certains conflits, de chercher ensemble des solutions aux défauts d’organisation ;

- il est aussi un bon outil de régulation pour les projets coopératifs de la classe :

· lancer et organiser un projet ;

· réguler l’avancée des projets et les relations dans le groupe ;

· évaluer les réalisations ;

- le conseil a aussi avoir une visée citoyenne (initiation au fonctionnement d’un système démocratique).

Cadre de référence :

- périodicité : 1 fois par semaine ;

- durée : 15 à 30 minutes ;

- règles spécifiques : voir organisation.

Organisation :

Le conseil est dirigé au début de l’année par l’enseignant puis par un enfant sur des périodes de 6 à 8 semaines.

Le président :

- ouvre et ferme le conseil (je déclare ouvert/fermé le conseil des GS du …) ;

- donne l’ordre du jour et distribue la parole ;

- favorise le dialogue et rappelle les règles si besoin est ;

- fait respecter les règles liées aux temps de parole (il peut exclure un élève du conseil après un premier avertissement)

Un enfant est désigné « maître du temps » : il est responsable de l’avancée du conseil et du respect des horaires.

Contenu :

Mise en place et suivi d’un ordre du jour :

- les questions ;

- les critiques et les félicitations/remerciements/plaisirs ressentis ;

- les projets de la classe : propositions (+ discussions et votes si nécessaire) et bilan des actions en cours ou déjà menées.

ü La tribune et les réunions :

Tableau avec l'emploi du temps et l'inscription à la tribune (les étiquettes sont aimantées)

Il s’agit d’une parole individuelle réglée dans le temps où chacun peut s’exprimer librement. Ce sont des temps où on apprend à s’exprimer, à se faire entendre dans un groupe et à échanger avec les autres. Les élèves s’y expriment librement (ce qu’ils ont vécu, sur un fait d’actualité…) à l’intérieur du cadre de référence (respect d’autrui…).

La tribune est un moment privilégié qui va appeler à agir, à exister et à apparaître comme sujet. L’inscription du nom par l’élève est donc ici importante, c’est une marque différentielle. En effet, ce temps permet à la fois de :

- mettre son nom ;

- être appelé(e) ;

- appeler l’autre.

Les réunions sont des temps de discussion moins formels, elles servent : - particulièrement à l’organisation de la journée chaque matin vers 9h00 (voir rubrique sur le travail individualisé) - ou bien à la mise en commun suite aux temps d’activités des enfants – ou encore à la régulation quotidienne de la vie dans la classe.

Ces deux temps peuvent aussi permettre de donner davantage de sens aux apprentissages : en effet, de ce moment, l’enseignant et les enfants peuvent décider de prolonger en classe une interrogation apparue dans une des discussions.

Cadre de référence :

- périodicité : une à deux fois par jour pour la tribune et plusieurs fois par jour selon les besoins pour les réunions

- durée : 5 à 15 minutes (un enfant est responsable du respect du temps fixé à l’avance selon les demandes)

- règles spécifiques pour la tribune :

1) il est nécessaire de s’inscrire au préalable ;

2) pour parler, il faut avoir le bâton de parole (c’est l’enfant qui lance un sujet qui distribue ensuite le bâton de parole) ;

3) la confidentialité : ce qui est dit durant ce temps ne doit pas sortir de la classe.

notre calendrier où sont indiqués les différents événements (aniversaires, bibliothèque, sorties...)

Organisation :

Les enfants s’inscrivent au tableau individuellement (pour la tribune) ou en levant la main auprès de l’animateur (pour les réunions). Ils prennent alors la parole les uns après les autres.

Contenu :

la tribune : Chacun peut s’exprimer à propos d’une activité faite en classe (présentation d’un dessin, d’une création, d’un travail donné…) ou d’un événement ou d’une situation vécus à l’école, dans le quartier, la cité, la famille… ou bien encore d’un objet que l’enfant amène

la réunion du matin :

- lecture du calendrier (voir s'il y a des choses de prévues...),

- puis on voit en s’aidant d’un affichage :

1) qui a besoin de quelqu'un pour apprendre quelque chose ? (puis recherche des personnes ressources)

2) qui veut apprendre à quelqu'un à faire quelque chose (puis recherche des personnes intéressées)

3) quels sont les besoins de matériel et autre ?

ü Les ateliers de « philosophie » :

Rôle spécifique :

Par une pratique de la réflexion sur des thèmes philosophiques en groupe (et non une pratique philosophique qui ne serait pas à la portée des enfants de cet âge), l’enfant apprend à comprendre sa propre personne. Il prend confiance en lui et s’affirme. Il est reconnu comme « sujet parlant » ayant le droit de communiquer. Il peut se décentrer de lui-même et acquiert une ouverture d’esprit face à l’autre. Il peut aller à la rencontre d’autrui qui devient un partenaire valable et indispensable dans l’échange.

Ces ateliers ont aussi d’autres objectifs pour les enfants :

- avoir une expérience de l’oral intense : cet atelier permet en effet de développer un langage de réflexion et raisonné qui est nécessaire à tout être vivant dans une société ;

- développer sa propre réflexion sur des thèmes philosophiques comme le bonheur, le malheur, le regard des autres, la sanction…

- affirmer ses choix et ses goûts, les expliquer et les partager ;

- écouter et questionner les autres ;

- raconter, expliquer, argumenter et justifier.

Cadre de référence :

- périodicité : 1 à 2 fois par mois

- durée : 10 minutes de débat + 10 minutes de réécoute

- règles spécifiques : voir cadre spécifié plus bas

Organisation :

1) Lancement de l’atelier :

a) Le sujet est écrit au tableau à l’initiative du maître : qu’est-ce que le bonheur ? qu’est-ce l’amitié ? qu’est-ce qu’apprendre ? Qu’est-ce qu’avoir peur ? (les élèves peuvent cependant proposer des thèmes de discussion à la classe en conseil).

b) Pour lancer le débat, l’enseignant peut aussi accompagner le thème écrit au tableau par la lecture d’un texte (extrait d’un album, un poème, un article de journal…) ou de la présentation d’un document (peinture, affiche, extrait d’un document vidéo…) en rapport avec le sujet de discussion du jour (ce document aura pu faire l’objet d’un travail de lecture préalable et de questionnement quelques jours avant selon son niveau de compréhension).

2) Le « débat philosophique » :

Les élèves sont amenés à s’exprimer autour du thème choisi à partir du cadre suivant (énoncé durant les premiers ateliers et rappelés régulièrement) :

- vous allez faire de la philosophie, c’est à dire : vous allez apprendre à réfléchir sur des questions importantes pour tout le monde ; il n’y a pas une bonne réponse mais toutes sortes de réponses sont possibles pour ces questions ;

- vous allez apprendre à réfléchir, c’est à dire que vous allez prendre le temps de penser dans votre tête, tout en écoutant les autres ; vous pouvez penser tout seul, mais parfois les idées des autres peuvent nous aider. Vous dites votre idée quand vous êtes prêts à la dire. Vous n’êtes pas pressés. Tout le monde n’est pas obligé de prendre la parole dans la même séance. Vous pouvez aussi réfléchir sans parler.

L’enseignant n’intervient que pour rappeler ce cadre, faire respecter les règles et pour recentrer le débat si nécessaire à travers les questions :

- qu'est-ce que c'est ? qu’est-ce que ce n’est pas ?

- à quoi ça sert ?

- et si ça n'existait pas ? est-ce utile ?

Il ne prend pas position : en effet, l’objectif premier de l’atelier étant de faire vivre aux enfants l’expérience de leur capacité à produire de la pensée issue de leur propre source.

3) réécoute du débat :

Les enfants écoutent à nouveau avec l’enseignant l’ensemble des échanges qui auront été

enregistrés sur cassette (la cassette restera ensuite à disposition dans le coin écoute).

4) Conclusion :

Le sujet n’est jamais clôt puisqu’il n’y a pas une réponse possible mais plusieurs.

Cependant si le débat n’est par terminé et demande à se poursuivre, l’enseignant rassemble les points de vue et re-précise les positions de chacun afin de reprendre la fois suivante.

ü le bilan de la journée :

Rôle spécifique :

C’est un moment qui permet aux enfants de quitter l’école en ayant pu faire un bilan de la journée et en ayant selon les cas pu se vider d’éventuelles tensions en pouvant les exprimer symboliquement (par le nuage) et éventuellement oralement.

Organisation :

Chaque soir, les enfants font un bilan rapide de la journée :

1) un enfant ou l’enseignant rappelle les grands moments de la journée et invite les enfants à se rappeler des activités faites dans la journée ;

2) les enfants lèvent ensuite la main et proposent :

- un soleil (la main est ouverte et les doigts écartés) : la journée s’est bien passée ;

- un nuage (la main est fermée) : la journée s’est mal passée.

3) certains enfants sont invités à expliquer leur choix : un problème révélé par un nuage peut être renvoyé au conseil pour y être résolu.

ü lES ATELIERS DE CONVERSATION:

un atelier de conversation

Organisation :

Les enfants y sont répartis selon trois petits groupes selon la quantité d’énoncés effectués par les enfants dans des situations collectives : les petits, moyens et grands parleurs. Ces groupes sont donc mis en place indépendamment du niveau de langage des enfants.

Lorsqu’on réduit la taille des groupes, on observe bien une participation plus grande des enfants. De plus, dans des groupes homogènes (selon les conditions évoquées ci-dessus), la « pression concurrentielle » (cf. Agnès Florin – 1995) diminue, ce qui permet alors à tous les enfants de s’exprimer.

Contenu :

Il s’agit d’abord d’apprendre à écouter les autres et prendre la parole. Cela passe par l’explicitation par l’enseignant de règles précises : demander la parole, ne pas répondre à la place d’un camarade et attendre que la personne qui a la parole ait fini pour parler à son tour. Pour les enfants qui parlent le moins, il est important de parler de « l’écoute réciproque » en leur disant qu’ils seront écoutés par les autres.

Deux types de situations peuvent ensuite être mis en place :

- le travail autour des photos d’activités de la classe : pour favoriser l’engagement des enfants dans une situation de communication. En effet, le travail sur les photos permet aux enfants de se reconnaître et de s’inscrire ainsi dans un groupe, ce qui facilite et encourage la participation orale des enfants.

- et l’exercice théâtral qui est quant à lui une situation permettant d’alléger la charge de travail des enfants pour leur permettre de tenter de nouvelles formes de communication. En effet, le travail théâtral permet de dégager les enfants de la charge émotionnelle (on peut le faire à plusieurs à l’unisson, tout se fait de façon ludique…) et cognitive (texte simple pour être mémorisé, on répète avant…).

EXPRESSION et CREATION :

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ü les ateliers de création :

Les enfants sont amenés régulièrement à pouvoir s’exprimer et réinvestir leur savoir-faire à travers des ateliers de création dans des domaines variés : expression corporelle, arts plastiques, musique.

eun moment de création libre : les enfants se sont acaparés les mouchoirs en papier de la classe pour les coller et les assemble de différentes façons, je leur ai alors mis à disposition de l'encre...

Rôle spécifique :

Les ateliers de création sont de véritables moyens d’expression authentique pour les enfants. Ils permettent aux enfants de pouvoir s’exprimer de manière plus personnalisée.

Avant, pendant et après, ils peuvent aussi servir de point de rencontre avec les œuvres et les démarches de certains artistes.

Pour les réaliser, les enfants doivent réinvestir, adapter et agencer différentes techniques, procédés et connaissances des matériaux acquis ou découverts auparavant.

Ils permettent de responsabiliser les enfants par rapport au matériel : c’est à eux en effet de préparer, partager avec les autres et ranger le matériel dont ils ont besoin.

Ils poussent aussi les enfants dans une voie expérimentale : en effet, les enfants passent par des phases de recherche par tâtonnement et d’expérimentation de nouvelles techniques ou de nouveaux matériaux pour résoudre les problèmes qu’ils rencontrent et pour arriver à la fin de leur projet.

exemple 1 de boite crée par les enfants (à partir de la mise à disposition de toutes sortes de matériaux)

Les créations sont aussi souvent liées au reste de la vie la classe et aux autres apprentissages (travail sur des albums ou des documentaires spécifiques, découverte d’une notion en mathématique…) et permettent ainsi de créer des liens.

Ils favorisent aussi grandement les échanges et la coopération :

1) dans la classe : les échanges réguliers entre les élèves font partie intégrante du processus de la réalisation de ces créations ;

2) mais aussi vers l’extérieur de la classe (les parents, autres classes de l’école, les correspondants…), les créations font en effet souvent l’objet d’une grande curiosité des autres et peuvent entraîner des échanges très riches.

Enfin, de part le goût très prononcé qu’ont les enfants a créer, ces ateliers ne peuvent que favoriser le bien être et le plaisir de faire et d’être là indispensable dans la classe.

exemple 2 de boite crée par les enfants (à partir de la mise à disposition de toutes sortes de matériaux)

Organisation :

Les enfants disposent de différents moments variés dans la journée pour travailler sur leurs créations.

Les enfants peuvent utiliser différents matériaux de récupération présents dans la classe : boites en carton variées, catalogue de papier peint, rouleaux en carton, tissus…

Les créations peuvent être amenées parfois avec un nombre variable de consignes :

1) un thème ;

2) une (ou des) technique(s) ;

3) des matériaux ou des supports.

ü le CTALOGUE DES ARTS PLASTIQUES (pas encore mis en place)

Ce catalogue joue un rôle de mémoire par rapport au travail fait dans le domaine de la création plastique en classe.

Dans ce catalogue, à la disposition des enfants, on trouve :

- des morceaux des travaux que les enfants sont amenés à choisir régulièrement à partir d’un cache (carton évidé) et qu’ils font en création en tant que mémoire collective (ils peuvent aussi le mettre en tant que mémoire individuelle dans leur cahier-mémoire ⁽¹⁾) - en même temps, ils sont invités par l’enseignant à y apposer un écrit (comment ai-je fait ? pourquoi ai-je choisi ce morceau ?) ;

- des informations sur les artistes et les reproductions de certaines œuvres découvertes en classe ;

- des renseignement sur différents outils et procédés (fiches techniques construites par les enfants).

INDIVIDUALISATION, AUTONOMIE et COOPERATION :

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Tout l’enjeu réside ici dans le fait d’accepter les différences de chacun, de les utiliser comme outils pour les apprentissages et donc de proposer aux enfants des parcours diversifiés par rapport aux apprentissages.

Tableau avec l'inscription aux ateliers libres (les étiquettes sont aimantées)

ü les temps de « travail individualisé » :

Rôle spécifique :

C’est un temps où les enfants travaillent, en autonomie ou avec l’enseignant, individuellement ou par petit groupe, sur des activités différentes : entraînement, réinvestissement, recherche et/ou manipulation libre, écoute, création, jeu…

Ce temps a pour but de laisser responsabiliser les enfants par rapport à leur travail en les laissant s’organiser, s’approprier par eux-mêmes certains apprentissages et en laissant du temps à l’observation, au tâtonnement mais aussi à la rêverie.

Organisation :

- Les enfants s’inscrivent librement avec l’étiquette de leur prénom au tableau dans l’atelier de leur choix (les ateliers sont présentés par des étiquettes collées au tableau) :

* les fichiers auto-correctifs (coloriages magiques écriture et lecture, les fichiers PEMF lecture et numération niveau 1, les logico de chez Nathan : maths et lecture) - les résultats sont pointés dans le cahier de TI (voir plus bas);

* jeux de construction (kaplas et autres jeux en bois) et d'assemblage : libre ou avec modèle pris dans le cahier de TI ;

* observation des animaux de la classe - les enfants peuvent préparer une fiche "j'ai observé..." à présenter à la tribune ensuite aux autres et à mettre dans leur cahier s'ils le souhaitent ;

* coin écoute - les enfants peuvent préparer une fiche "j'ai écouté..." à présenter à la tribune ensuite aux autres et à mettre dans leur cahier s'ils le souhaitent ;

Le coin "découverte" : une partie des jeux mis à disposition pour les recherches

- à 9h00, nous faisons une réunion pour aider les enfants à s’organiser : lecture du calendrier (voir s'il y a des choses de prévues...), puis on voit en s’aidant d’un affichage : 1) qui a besoin de quelqu'un pour apprendre quelque chose ? (puis recherche des personnes ressources) - 2) qui veut apprendre à quelqu'un à faire quelque chose (puis recherche des personnes intéressées) - 3) quels sont les besoins de matériel et autre ? ;

- les enfants peuvent ensuite rendre compte de ce qu’ils ont fait et/ou découvert devant le reste de la classe durant la tribune

L’enseignant reste très attentif à ce qui se fait durant ces temps de travail individualisé pour le cas échéant :

- accompagner si nécessaire une recherche ou mettre à disposition du matériel spécifique si besoin ;

- aider à construire un apprentissage sous jacent à telle recherche faite par un enfant ;

- aider et favoriser les échanges et les mises en commun…

ü Le SUIVI DU TRAVAIL et des progres DES ENFANTS :

Rôle spécifique :

Ces documents ont pour but de mettre l’enfant au centre de ses apprentissages conformément aux Instructions Officielles : en effet, c’est un outil qui sera principalement utilisé par les enfants. Ils suivront et pourront organiser plus facilement leurs apprentissages en remplissant ces documents eux-mêmes. C’est pour cela que le vocabulaire a été simplifié autant que possible et que les items correspondent le plus souvent possible à des activités identifiables facilement par les enfants.

Ils ont aussi pour rôle de mettre en avant ce que l’enfant réussit au cours de sa scolarité afin de le motiver davantage. La construction des apprentissages n’étant pas linéaire, ces documents pointent simplement ce qui a été réussit à un moment donné sans figer les apprentissages en terme de notes ou d’acquis/non acquis. Il s’agit de points de repères qui soulignent et balisent le parcours individuel de chaque élève l’aidant ainsi à construire lui-même selon ses propres besoins son projet de formation qui l’aidera au mieux à progresser.

De plus, ils permettent aux élèves de progresser à leur propre rythme, de les rendre plus autonomes et de favoriser des apprentissages correspondants davantage aux besoins précis et réels de chacun. En effet, chaque item des affiches de suivi des compétences peut se préparer de manière personnalisée durant les temps de travail individualisé.

Un enfant met la date dans sa pochette parce qu'il vient de finir un puzzle présent dans le cahier de travail individualisé

Enfin, la mise en place de ce système se situe aussi dans une visée coopérative favorisant l’entraide et les relations entre les élèves au niveau des apprentissages au sein de la classe. En effet, lorsqu’un enfant a réussi une activité, il peut mettre à disposition son savoir-faire ou ses connaissances pour aider un autre camarade à réussir cette compétence. Il y a alors un double intérêt pour les enfants au niveau de leurs apprentissages :

- d’une part les enfants peuvent trouver rapidement dans la classe des personnes ressources autre que l’enseignant pouvant les aider à dépasser parfois des difficultés ;

- d’autre part, le fait d’aider un camarade permet un renforcement de ses connaissances ou de ses savoir-faire chez l’élève qui va aider un camarade.

exemple de fiche présente dans le cahier de travail individualisé

Organisation :

1) Le cahier de progrès :

C’est un document individuel, il contient :

- le suivi des fichiers d’activités ou des ateliers progressifs proposés aux enfants (modelage, coloriages magiques, puzzles…) ;

- des fiches de suivi de l’évolution des progrès par rapport à certaines compétences : compter jusqu’à, lire certains mots…

Comment fonctionne ce cahier ?

Les activités réussies par les enfants y sont pointées par l’enseignant avec un rond vert (pour les fichiers d’activité). Les enfants peuvent donc utiliser ce cahier pour savoir où ils en sont et pour choisir les activités correspondant à leur niveau avec l’aide éventuelle du maître dans les fichiers proposés. Au fur et à mesure de l’année, il accueille de nouveaux fichiers en fonction de l’avancée et des besoins des enfants.

3) Les affiches de suivi des compétences (pas encore mis en place) :

Elles récapitulent dans plusieurs tableaux à double entrée affichés dans la classe les réussites ou le niveau de compétence (je sais compter jusqu’à…) des enfants par rapport à une série de compétences.

Comment fonctionnent ces affiches ?

A chaque fois que les enfants réussissent une compétence inscrite dans le tableau, celle-ci y est validée par une croix Pour certaines compétences (compter jusqu’à…) : c’est le niveau de compétence qui est écrit au crayon à papier et qui est modifié lorsque les enfants acquièrent de nouvelles compétences.

Les enfants ont accès librement à cde tableau pour voir où ils en sont et si quelqu’un qui possède une compétence pourrait les aider ou leur apprendre à aller plus loin dans une compétence.

Fiches d'aide à l'organisation des échanges de savoir

ü LES ECHANGES DE SAVOIRS :

Rôle spécifique :

Les échanges des savoirs sont des temps qui favorisent les échanges et la coopération entre les enfants. Ils sont bénéfiques aux enfants quelque soit leur position dans le tutorat. Celui qui aide, se voit obligé de mieux construire sa pensée pour pouvoir l’expliquer. Celui qui est aidé, se voit proposé l’aide d’un autre enfant qui peut lui apporter une aide complémentaire à celle du maître avec souvent un langage qui lui est plus proche (cf. le recherches sur interactions sociocognitives entre paires). Le tutorat donne aussi souvent un caractère ludique à l’activité, ce qui motive davantage les enfants. Il renforce aussi l’estime de celui qui aide, d’où l’importance d’offrir cette place à tous les enfants, et non seulement à ceux qui sont le plus à l’aise dans le monde du langage.

Fonctionnement :

Le tutorat peut prendre des formes très différentes :

- il peut avoir lieu durant les temps de travail individualisé entre 2 enfants ou entre 1 enfant (tuteur) et un petit groupe d’enfants autour de l’apprentissage d’un jeu, de la réalisation d’une activité (fiche d’entraînement…) ou d’une tâche particulière (faire une couleur en peinture…) – la réunion permet de mettre en relation les différentes demandes et les propositions des enfants ;

- il peut aussi se faire vis-à-vis des enfants des autres classes.

Il me semble aussi important de permettre aussi à tous les enfants d’être à un moment tuteur, c’est à dire celui qui apprend à quelqu’un d’autre quelque chose pour ne pas entretenir un système de soutien à un sens qui nous savons peut finalement renforcer les inégalités. Tan sur le plan de l’estime de soi qu’au niveau de la construction des apprentissages, être celui qui explique à un moment donné est très important.

Fiches réalisées par les enfants pour informer les parents :

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Nom et Prénom de l’enfant : _________________________________________ Classe : Période de l’année :

Maternelle de Longueville – Année scolaire 2005/2006

Que fait mon enfant à l’école ?

Développement et croissance (corps, pensée, langage) :

Autonomie de l’enfant – capacité à faire seul :

Remarques et observations des parents

(progrès faits à la maison…) :

Signature des parents :

Adaptation à la vie de l’école et confiance en soi :

Capacité d’attention et de concentration :

Ä A la maternelle, la priorité est donnée aux apprentissages autour du langage (communiquer, raconter, comprendre…) :

Pour arriver de mieux en mieux à…

voici quelques exemples de situations et travaux faits en classe :

Observations, progrès et préférences :

- communiquer avec les autres (prendre la parole, échanger, écouter, attendre son tour…)

- comprendre les consignes

- dire ce qu’on a fait

- raconter un évènement

- réciter des comptines et poésies variées…

- comprendre et raconter une histoire

- découvrir et s’intéresser au monde de l’écrit et son fonctionnement

Ä La maternelle est aussi le lieu privilégié pour apprendre à vivre avec les autres (socialisation) :

Pour arriver de mieux en mieux à…

voici quelques exemples de situations proposées en classe :

Observations, progrès et préférences :

- participer et jouer son rôle dans des activités collectives

- connaître respecter les règles de vie commune

Ä La maternelle est pour les enfants un lieu qui sert à expérimenter les possibilités qu’ils ont avec leur corps :

Pour arriver de mieux en mieux à…

voici quelques exemples d’activités faites à l’école :

Observations, progrès et préférences :

- découvrir ce qu’ils sont capables de faire

- connaître et jouer avec les autres enfants, accepter puis contrôler ses émotions

- prendre des repères autour d’eux pour réussir leurs actions

-comprendre et agir selon des règles

- s’exprimer avec son corps (danse…)

Ä Les enfants découvrent peu à peu le monde qui les entoure, l’école est là pour accompagner et susciter ces découvertes :

Pour arriver de mieux en mieux à…

voici quelques exemples de situations et travaux faits en classe :

Observations, progrès et préférences :

- utiliser tous ses sens (toucher, sentir…)

- reconnaître, décrire, classer et manipuler des objets et des matières variés - choisir des outils et des matériaux pour créer, assembler, actionner…

- avoir quelques connaissances autour de l’hygiène, la santé, la vie et la sécurité

- avoir des repères dans le temps (jours de la semaine, moments de la journée…) et l’espace (situer ou placer un objet…)

- développer des compétences autour des formes, des grandeurs, des nombres et des quantités pour résoudre des problèmes

Ä La maternelle est enfin un lieu de découverte culturelle et artistique favorisant l’imagination, la création et la sensibilité :

Pour arriver de mieux en mieux à…

voici quelques exemples d’activités faites à l’école et d’œuvres découvertes :

Observations, progrès et préférences :

- écouter, apprécier et comparer des extraits musicaux variés

- découvrir et développer les possibilités liées à l’utilisation de sa voix (chanter…), de son corps et d’instruments ou d’objets

- regarder, apprécier et comparer des productions et des œuvres d’art variées

- dessiner, peindre, coller…

- dire ce qu’on fait, ce qu’on voit ou entend

Autres remarques et projet établi avec les parents (comment va-t-on faire ensemble pour aider l’enfant ?) :

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Introduction	Les cahiers outils	Les responsabilités
Les temps de parole	Expression et création	Individualisation, autonomie et coopération
Présentation de la classe (fiche réalisée par les enfants)	Livret d'évaluation utilisé pour informer les parents	Extrait du livret de suivi des enfants
vidéos de la classe		RETOUR SOMMAIRE

PROJET DE CLASSE COOPERATIVE

cliquer ici pour télécharger et consulter le projet imprimable au format PDF (6 Mo)

INTRODUCTION

Ce catalogue joue un rôle de mémoire par rapport au travail fait dans le domaine de la création plastique en classe.

Dans ce catalogue, à la disposition des enfants, on trouve :

Je sais lire les nombres jusqu’à…

Je sais compter jusqu’à…

Je sais compter des objets jusqu’à…